Workshop «Profil de la profession à l'avenir»
IGS est l'association responsable et initiatrice du bloc "avenir". Elle est soutenue par PGS dans ce cadre. Le workshop aura lieu le 3 juin 2020.
Brève description du workshop:
IGS souhaite inviter les acteurs de la formation professionelle à prendre conscience de la thématique de la numérisation et à réfléchir à son impact sur nos champs d'activités actuels et futurs.
Il s'agira de répondre, en premier lieu, aux questions suivantes:
- Où se situera le géomaticien / la géomaticienne avec CFC demain?
- Quels nouveaux champs d'activités deviendront des standards, à l'avenir, dans la profession de géomaticien / géomaticienne avec CFC?
- Quels nouveaux domaines d'application de la géomatique seront importants, à l'avenir, pour un possesseur d'un CFC de géomaticien –ne ? Quelle influence ces nouveaux domaines d'application auront-ils sur le champ de compétence et donc sur la formation?
Workshop «Numérisons-nous l'espace sans droit?»
IGS est également à la base du workshop «Numérisons-nous l'espace sans droit? » avec Monsieur Dr Meinrad Huser comme orateur principal. Ce workshop aura lieu le 4 juin 2020.
Brève description du workshop:
Les techniques de collecte, de saisie et d'utilisation des données spatiales et environnementales se développent à la vitesse de l'éclair. Les développements vont de l'avant presque sans aucun frein, sans grandes difficultés ou grands soucis – à part celui d'améliorer l'accès aux données. Développeurs et spécialistes débordent des chemins bien définis légalement, sans pour autant sortir de la légalité. Ce ne sont pas experts en droit mais ils forcent le droit à les suivre.
Le géomètre travaillait déjà à l'ordinateur quand le droit parlait encore du crayon. Les promoteurs immobiliers présentent la propriété par étage en trois dimensions et de manière compréhensible, bien que ce ne soit pas un sujet pour le législateur. Les services de l'améganement du territoire et de la protection de l'environnement "alimentent" le cadastre RDPPF, sans papier mais avec succès. Les autorisations de construire utilisent le BIM de manière convaincante alors qu'on se dispute sur les bases légales. Les autorités qui délivrent les autorisations organisent les processus de manière numérique et les utilisent sous cette forme aussi bien pour transmettre l'information au public que pour prendre des décisions.
Par ce développement des moyens techniques, les administrations et les privés s'approprient la fonction de directeur de la numérisation de l'espace. Ils forcent les utilisateurs-trices à davantage de créativité au quotidien pour faire un usage correct du droit. De même, ils poussent le législateur à mettre en place les conditions cadres et les directives nécessaires à une numérisation respectant les lois.